Mon voyage en Croatie date de 2004. Le pays commencait alors tout juste à s'ouvrir au tourisme, cela se voyait surtout dans les commerces qui avaient peu l'habitude de recevoir des étrangers.
J'ai naviguer autour des îles entre Zadar et Split, l'occasion d'admirer de beaux paysages.

Ma découverte des îles de la Dalmatie (côte croate) du nord comlmence par l'île de Molat au nord-ouest de Zadar où débuta mon périple.

La croisière se poursuit autour de l'île de Dugi Otok, "île longue" qui tient son nom de sa forme. Elle fait 43 km de long sur 4 km de large.
Au sud se trouve la baie de Telascica parsemée d'îlots, elle s'ouvre sur les Kornati.


La partie sud-est de l'île présente des côtes aux falaises abruptes.

En marchant le long de ses falaises on arrive au lac salé Mir en passant par un véritable champ de cairns !

L'archipel des Kornati est un parc national, ce qui ne se voyait pas beaucoup lorsque je les ai visitées mis à part dans le prix du mouillage. En effet il y avait beaucoup de déchets sur les îles.

Ces îles présentent un paysage lunaires, beaucoup de formations rocheuses et très peu de verdure.


Elles ne sont pas habitées en permanance mais présentent des maisons de campagne régulièrement entretenues.

La petite ville de Trogir située au nord de Split, est entourée de remparts médiévaux.

Elle présente en son sein une architecture romane et renaissance qui lui a valu d'être inscrite au patrimoine mondial de l'Unesco en 1997.

Mon voyage se termine à Split, ville dont le coeur est le palais de l'empereur romain Dioclétien classé au patrimoine mondial de l'Unesco.
Cette très belle ville a encore peu souffert du tourisme de masse !

J'éspère un jour retourner en Croatie pour mieux découvrir ce pays en ne me limitant pas aux îles.

Il a quelques années j'ai visité Barcelone. J'y est nottament découvert l'art de Antonio Gaudí (1852-1926), célèbre architecte espagnol qui s'inscrit dans la mouvance du modernisme, branche catalane de l'art nouveau.
J'ai pu admirer la façade de la Casa Batlló qui résulte de la transformation entre 1904 et 1906 d'un immeuble existant. Sa façade représente une allégorie de Saint Georges terrassant le dragon. On reconnait le dos du dragon dans le toit ondulé de la batisse.

La Casa Mila ou la Pedrera (la carrière) construit pour Roser Segimon de Milà entre 1906 et 1910 doit son surnom à sa façade qui ne présente aucune ligne droite. On peut visiter la cour intérieure, un appartement et les toits conçus comme une terrasse ouvrant sur la ville.

Le parc Güell construit sur une colline au sud de Barcelone devait être une ville de 60 maisons avec une chapelle à la demande de son mécène Eusebi Güell. Mais suite à l'augmentation des frais de construction le projet est abandonné. Gaudí à seulement construit deux maisons et le parc. parc dont l'architecture s'inspire de la nature tout en s'y incérant. La place est entourée d'un banc ondulant de 150m. Sous cette place on trouve la salle aux cent colonnes qui n'en contient que 86 devait être le marché de la ville. Les sculptures sont ornées de céramiques de récupération multicolores.

Pour ce qui est de la Sagrada Familia, je n'ai malheureusement pas pu la visité mais seulement l'admirer de l'extérieur.La construction de cette église débutée en 1884 fût intérompue en 1926 suite à la mort accidentelle de Gaudí renversé par un tramway.L'artiste a laissé de nombreux plans, projets et ébauches mais beaucoup furent perdu pendant la guerre d'Espagne. Aujourd'hui la construction du temple expiatoire de la Sagrada Familia (son nom complet) a repris en suivant les plans de Gaudí mais en s'adaptant aux styles des artistes qui y travaillent. L'église doit officiellement être terminée pour 2026, année du centenaire de la mort de Gaudí.

Tout les monuments cités précedemment sont inscrits au patrimoine mondial de l'Unesco.

Pendant mon séjour, j'ai également visité l'aquarium de Barcelone. Un magnifique endroit où l'on découvre 35 aquariums présentant 450 espèces différentes. La plongée sous l'Océanorium est impressionnante, il s'agit d'un bassin de 36m de diamètre et 5m de profondeur sous lequel on passe dans deux tunnels transparents. Une magnifique ballade avec les requins et autres poissons lunes !

J'ai assisté à une corrida mais je n'ai pas aimé ce spectacle. J'ai préféré admirer l'architecture des arènes de Barcelone.

Chenonceau, un joyau sur le Cher.

Du XIIIe au XVe siècle le manoir de la famille des marques est implanté sur les terres de Chenonceau. En 1411 Le manoir est détruit suite à un ordre royal punissant Jean Marques d'une rébellion. Ce dernier fait construire un château-fort et un moulin à la place du manoir en 1432.
En 1515, Thomas Bohier fait raser l'ancien château des Marques dont il ne garde que le donjon et les fossés, il entame la construction d'un nouvrau château. En 1521-22, la chapelle est consacrée par le cardinal Bohier. En 1526, Chenonceau est cédé à la couronne pour rambourser les dettes de la famille Bohier.
En 1547, Henri II offre le domaine à sa favorite Diane de Poitier qui en devient légitimement propriétaire en 1555. Cette même année, Diane fait agrandir le château sur le Cher.
Après la mort du roi en 1559, Chenonceau redevient propriété royale. En 1576, Catherine de Médicis lance de nouveaux travaux : création d'une cour d'honneur, transformation de la façade d'entrée, élargissement de la terrasse est et construction des galeries du ponts. La Grande Galerie est inaugurée en grandes pompes en 1577.
Aux XVIIe et XVIIIe siècle, Chenonceau qui n'est plus un domaine royal ne subit guère de transformations.
De 1867 à 1878, le château appartenant alors à Marguerite Pelouze est en travaux sous la direction de l'architecte Roguet pour lui redonner son aspect du début du XVIe siècle.
Chenonceau devient proprièté de la famille Menier (actuels propriétaires) en 1913 suite à une vente judiciaire.
Pendant la première guerre mondiale, le château est transformé en hôpital.
Lors de l'occupation allemande de la segonde guerre mondiale, le château occupe une position stratègique, en effet son entrée ce trouve dans la zone occupée et la porte sud dans la zone libre.
A partir de 1952 les Meunier font restaurer le château alor en mauvais état afin de l'ouvrir au public. Les travaux sont supervisés par Bernard Voisin.
Aujourd'hui Chenonceau a retrouvé tout son éclat, il est devenu le second château le plus visité de France après Versailles.

La chambre des Cinq Reines située au premier étage porte ce nom en l'honneur des deux filles et des trois belles-filles de Catherine de Médicis : la reine Margot, Elisabeth de France, Marie Stuart, Elisabeth d'Autriche et Louise de Lorraine.

Au second étage on trouve la chambre Louise de Lorraine au décor mortuaire. C'est ici que la reine du même nom passa les onze dernières annés de sa vie après la mort de son époux Henri III. La pièce a été reconstituée à partir du plafond, seul élément qui a été gardé lors des restaurations du XIXe siècle.

Un aperçu du jardin de Catherine de Médicis, jardin à la française avec en son centre un bassin de 15 mètres de diamètre. Il présente en permanence des rosiers, de la lavande, du buis et du lière. La floraison des plates-bandes qui entourent le gazon est différente celon les saisons : pensées, paquerettes et tulipes au printemps, pétunias, impatiens, verveines, bégonias, dahlias et alysses en été.

Cheverny, un château toujours habité.
Le château primitif a été construit en 1500 sur les terres d'Henri Hurault, comte de Cheverny, il n'en reste que quelques traces dans les communs.
Au XVIe siècle le château devient proprièté royale suite à une fraude envers l'état. Donné par Henri II à Diane de Poitier, celle-ci le vend à Philippe Hurault (fils du premier propriétaire) lui préférant Chenonceau.
Philippe Hurault et son épouse Marguerite Gaillard de la Morinière font construire le château actuel entre 1624 et 1630. La décoration intérieure est achevée pa r leur fille Elisabeth marquise de Montglas vers 1765.
Après plusieurs changements de propriétaires, le château est restauré en 1765. Il est racheté en 1825 par le descendant du premier propriétaire : Anne-Victor Hurault, marquis de Vibraye.
Le domaine est ouvert au public en 1922 et la famille Hurault y vit toujours.

La chambre des naissances permettait aux mères de présenter leur nouveau-né.

La chambre du roi comme son nom l'indique était réservée au souverain dans le cas où il viendrait séjourner au château.
Ici on voit surtout le lit à baldaquin de 2m sur 1,60m datant du XVIe siècle. Il est recouvert de broderies persanes de la même époque. Henri IV y aurait dormi.

En regardant la façade du château en enlevant les pavillons aux extrémités, on se retrouve devant le château de Moulinsard, célèbre demeure du capitaine Haddock.

En 2002 j'ai également découvert certains châteaux de la Loire : Chambord, Blois, Chenonceau et Giverny.

Chambord, joyau de la Renaissance construit sous François Ier entre 1519 et 1547 bâtit au coeur de la plus grande fôret close d'Europe est aussi le plus vaste des châteaux de la Loire.
Construit sur le modèle des châteaux-forts médiévaux, il présente des caractéristiques de la Renaissance et porte notamment la marque de Léonard de Vinci à travers son rémarquable escalier à double révolution qui permet à deux personnes de monter ou descendre sans jamais se croiser.
François Ier a voulu allier ici son goût pour l'architecture et celui pour la chasse, il a très peu séjourné à Chambord terminé à sa mort, si ce n'est que pour quelques parties de chasses.
Le château abandonné par les successeurs de François Ier se dégrade jusqu'au règne de Louis XIV qui lui fait subir des transformations.
Classé monument historique en 1840, il appartient à l'état depuis 1930 et a été inscrit au patrimoine mondial de l'UNESCO en 1981.

Le château de Blois permet d'avoir un panorama de l'histoire de l'architecture française entre le Moyen Age et le XVIIe siècle.
Au Xe siècle la première forteresse de Blois dite la "grosse tour" est élevée Par Thibault Ier dit le Tricheur.
En 1214 Thibault IV, dernier comte de Blois, fait édifier la Grande Salle (Salle des Etats).
Durant la première moitié du XVe siècle, Charles d'Orléans fait détruires certaines partie du vieux château pour le rendre plus habitable. De la forteresse médiévale il ne reste que la Grande Salle et la tour du Foix.
Sous Louis XII Blois devient résidence royale. Au début des années 1500, Louis XII et son épouse Anne de Bretagne font reconstruire le château dans un style gothique tardif, ils font également bâtir la chapelle Saint-Calais.
De 1515 à 1519 François Ier fait élever une nouvelle aile dans le style Renaissance, aile flanquée de son célèbre escalier à vis.
En 1534-1535, François Ier fait faire des restaurations sur les charpentes de la salle des Etats et sur l'aile François Ier. C'est dans cette même aile que Henri II fait faire des travaux en 1550.
En 1598-1599, Henri IV entreprend la construction d'une grande galerie dans les jardins. Bâtie sur 200m de long entre 1598 et 1602, elle présentait un pavillon central surplombé d'un dôme à fleurs de lys. Cette galerie surmontée d'un étage à lucarnes passantes ne sera jamais terminée, elle s'éffondre en 1756, il n'en reste rien de nos jours.
En 1617, Marie de Médicis exilée à Blois lance la construction d'un pavillon à l'angle nord-ouest du château. On garde la trace de ce chantier grâce à une inscription dans les sous-sols de l'aile classique.
En 1635, Gaston d'Orléans entreprend la construction d'une aile classique bâtie en 3 ans. Le chantier est abandonné en novembre 1638 suite à des retards de payements. Après la mort du duc d'Orléans le château est délaissé par la royauté.
En 1788 Louis XVI vend les châteaux de Blois, Vincennes, la Muette et Madrid par un édit autorisant les acquéreurs à les démolir. Faute d'acheteurs le château devient caserne militaire en 1791.
Blois figure sur la première liste des monuments historiques en 1840 à l'initiative fe Prospert Mérimée. Le 9 mars 1843 l'aile François Ier est remise à la ville pour y établir un musé. Le 30 octobre 1867, le château est restitué en totalité à la commune.
Depuis 1845, les restaurations du château alors en piteux état, se succèdent.

Grâce au voilier nous avons pu découvrir Sainte-Lucie

Quelques îles de Saint-Vincent-les-Grenadines dont l'île Moustique qui ne présente rien d'extraordinaire à part le prix des choses !

Les îles de Trinidad-et-Tobago vraiment paradisiaques !

Je vous conseille une petite glace coco  maison les pieds dans l'eau, c'est le pied !

En 2002, j'ai eu le plaisir de découvrir la Martinique ainsi que quelques îles au sud.

J'y est séjourné sur un voilier avec ma famille.

Un voyage rythmé par des bains dans une eau turquoise peuplée de poissons multicolores, l'émerveillement devant de magnifiques paysages et la découverte d'une belle culture !

Voici quelques anses où nous avons mouillé.

L"anse Figuier qui abrite l'écomusée qui présente l'histoire et la culture de l'île.

L'anse à l'Ane située dans la baie de Fort-de-France

La petite Anse d'Arlet où ce niche un joli village.

A l'intérieur de l'île, nous avons découvert les jardins de Balata qui présentent la luxuriante flore de l'île :un grands nombres de palmiers, de fougères arborescentes, une forêt de bambou, des cactus, une multitudes de fleurs de toutes les couleurs...

Le plan de broméliaciées

Les basiliers rouges

Une fleur de lotus

Une rose de porcelaine rouge

Une fougère arboréscente

Encore quelques images du jardin

Le bouquet de balisiers dans l'habitation (accueil du jardin).

Nous avons également visité le musée du rhum St James à la lisière des cannes à sucres qui servent à la fabrication de ce sirop de sucre de canne et de ce rhum bien connu. Le musée présente l'histoire de la maison St James et la fabrication de ces produits qu'on bien sur acquérir à la sortie !

Je vous conseille la cuisine locale, notamment les acras de morue, le poisson et les fruits de mer ainsi que les fruits et légumes locaux délicieux comme la christophine et les nombreuses variétés de bananes.