... au fil de la Loire

Chenonceau, un joyau sur le Cher.

Du XIIIe au XVe siècle le manoir de la famille des marques est implanté sur les terres de Chenonceau. En 1411 Le manoir est détruit suite à un ordre royal punissant Jean Marques d'une rébellion. Ce dernier fait construire un château-fort et un moulin à la place du manoir en 1432.
En 1515, Thomas Bohier fait raser l'ancien château des Marques dont il ne garde que le donjon et les fossés, il entame la construction d'un nouvrau château. En 1521-22, la chapelle est consacrée par le cardinal Bohier. En 1526, Chenonceau est cédé à la couronne pour rambourser les dettes de la famille Bohier.
En 1547, Henri II offre le domaine à sa favorite Diane de Poitier qui en devient légitimement propriétaire en 1555. Cette même année, Diane fait agrandir le château sur le Cher.
Après la mort du roi en 1559, Chenonceau redevient propriété royale. En 1576, Catherine de Médicis lance de nouveaux travaux : création d'une cour d'honneur, transformation de la façade d'entrée, élargissement de la terrasse est et construction des galeries du ponts. La Grande Galerie est inaugurée en grandes pompes en 1577.
Aux XVIIe et XVIIIe siècle, Chenonceau qui n'est plus un domaine royal ne subit guère de transformations.
De 1867 à 1878, le château appartenant alors à Marguerite Pelouze est en travaux sous la direction de l'architecte Roguet pour lui redonner son aspect du début du XVIe siècle.
Chenonceau devient proprièté de la famille Menier (actuels propriétaires) en 1913 suite à une vente judiciaire.
Pendant la première guerre mondiale, le château est transformé en hôpital.
Lors de l'occupation allemande de la segonde guerre mondiale, le château occupe une position stratègique, en effet son entrée ce trouve dans la zone occupée et la porte sud dans la zone libre.
A partir de 1952 les Meunier font restaurer le château alor en mauvais état afin de l'ouvrir au public. Les travaux sont supervisés par Bernard Voisin.
Aujourd'hui Chenonceau a retrouvé tout son éclat, il est devenu le second château le plus visité de France après Versailles.

La chambre des Cinq Reines située au premier étage porte ce nom en l'honneur des deux filles et des trois belles-filles de Catherine de Médicis : la reine Margot, Elisabeth de France, Marie Stuart, Elisabeth d'Autriche et Louise de Lorraine.

Au second étage on trouve la chambre Louise de Lorraine au décor mortuaire. C'est ici que la reine du même nom passa les onze dernières annés de sa vie après la mort de son époux Henri III. La pièce a été reconstituée à partir du plafond, seul élément qui a été gardé lors des restaurations du XIXe siècle.

Un aperçu du jardin de Catherine de Médicis, jardin à la française avec en son centre un bassin de 15 mètres de diamètre. Il présente en permanence des rosiers, de la lavande, du buis et du lière. La floraison des plates-bandes qui entourent le gazon est différente celon les saisons : pensées, paquerettes et tulipes au printemps, pétunias, impatiens, verveines, bégonias, dahlias et alysses en été.

Cheverny, un château toujours habité.
Le château primitif a été construit en 1500 sur les terres d'Henri Hurault, comte de Cheverny, il n'en reste que quelques traces dans les communs.
Au XVIe siècle le château devient proprièté royale suite à une fraude envers l'état. Donné par Henri II à Diane de Poitier, celle-ci le vend à Philippe Hurault (fils du premier propriétaire) lui préférant Chenonceau.
Philippe Hurault et son épouse Marguerite Gaillard de la Morinière font construire le château actuel entre 1624 et 1630. La décoration intérieure est achevée pa r leur fille Elisabeth marquise de Montglas vers 1765.
Après plusieurs changements de propriétaires, le château est restauré en 1765. Il est racheté en 1825 par le descendant du premier propriétaire : Anne-Victor Hurault, marquis de Vibraye.
Le domaine est ouvert au public en 1922 et la famille Hurault y vit toujours.

La chambre des naissances permettait aux mères de présenter leur nouveau-né.

La chambre du roi comme son nom l'indique était réservée au souverain dans le cas où il viendrait séjourner au château.
Ici on voit surtout le lit à baldaquin de 2m sur 1,60m datant du XVIe siècle. Il est recouvert de broderies persanes de la même époque. Henri IV y aurait dormi.

En regardant la façade du château en enlevant les pavillons aux extrémités, on se retrouve devant le château de Moulinsard, célèbre demeure du capitaine Haddock.